Quand on s’attend à ce qu’il se couche, il se lève avec vigueur. Imaginez cette autre scène.
Si la scène ne manque pas de sensualité, il ne faut pas louper l’essentiel : justement l’absence de référence à la sexualité dans ce texte, la distance de ce point de vue là que met Jésus entre elle et Lui, et pourtant l’amour de cette femme pour le fils de Dieu, et l’amour de Jésus pour cette femme qu’Il laisse faire. Il changera l’eau en vin. Il leur dit donc de se mêler de leurs oignons, et de pleurer sur elles-mêmes, parce qu’objectivement, c’est bien elles qui en ont le plus besoin (Luc 23:26 et suite).Enfin la scène entre Marthe et Marie ses cousines, n’est pas non plus dénuée d’intérêt (Luc 10:38-42). Ca ne fait rien pour Jésus. Puis elle s’enduit les cheveux de l’élixir et masse les pieds de Jésus (Luc 7:36).
Non, elle s’adresse à Jésus pour obliger sa sœur. » Jean 8:34De quel péché es-tu esclave en ce moment ? On imagine aussi aisément la lâcheté du croyant qui devrait aller voir son frère pour lui dire qu’il agit mal. C’est à ce moment là que Jésus reconnaît sa grandeur. Constatant qu’elle assume sa foi en Jésus, Il la sauve (Luc 8:48).Jésus tient les femmes dans sa pogne. Et parmi elles, nous avons trouvé la plus petite à Plouharnel en Bretagne. “ De s’asseoir à ma droite et à ma gauche, cela n’est pas mien pour le donner, leur a- t- il répondu, mais cela appartient à ceux pour qui cela a été préparé par mon Père. Il crie, il menace, il demande de faire silence, il en impose (Mat:8, Marc 4:39, Luc 8:24), et les éléments ferment leur gueule. Il n’a pas à faire à une de ces mères incestueuses qui cherche à ce que le monde entier tourne autour d’elle. Non, Jésus admet l’impureté de cette femme, avec ses règles, son sang impur, ses pouvoirs de sorcières, et il n’en a pas peur. Si on voulait faire un travail complet, il faudrait approfondir l’Évangile de Jean dont le langage châtié, le plus éloigné de Jésus, recèle des déjà des artifices stylistiques qui nous cachent la vraie personnalité de notre héros. À chaque fois que ses contradicteurs essaient d’anticiper une parole convenue de la part Jésus, c’est tout l’inverse qui se produit. Perverties, ces personnes qui auraient peut-être eu une vocation prêtre, n’ont jamais été éduquées en hommes pour le devenir. En tant que catholiques, nous ne devons pas craindre ceux qui tuent le corps mais Celui qui a le pouvoir de jeter les âmes dans un feu éternel (Luc 12:5, Mat 25:41, Mat 29:33, Marc 9:47) et de condamner à une peine éternelle (Mat 25:46). Jésus sauvera donc sa fille.
Cela n’exclut pas le pardon. Étant donné le grand nombre d’insultes prononcé par Jésus, il faut comprendre autrement cette condamnation. Il annonce une justice rétributive mais qui ne va pas dans le sens d’un amoindrissement de la peine, une justice plus que distributive où le pécheur sera payé au centuple pour son hypocrisie. Cette fois là, Jésus croit pourtant qu’il a encore à faire à une de ces chialeuses provocatrices, qui ne songe qu’à sa tronche en venant demander que sa fille soit sauvée. Ce dicton bien connu, faisant partie de la sagesse populaire, explique bien qu’il faut savoir opposer au mal une résistance si nous désirons qu’il n’emporte pas tout. En enfer, nous serons privés de voir le visage de Dieu certes, mais pas seulement. Et les disciples, en voyant cela, font dans leur froc.Il faut dire que Jésus ne leur parle pas tendrement, ni à eux, ni aux autres. Ces deux positions ne sont pas du tout contradictoires car qui veut la paix prépare la guerre. Et bien entendu, quand elle voit que Marie ne l’envie même pas, qu’elle écoute son Homme, Marthe tente un coup de billard à trois bandes. Est si notre Pape convertissait l’impie ?Il existe en France 63 602 exploitations laitières. Reçois ta délivrance et que ce joug soit brisé dans ta vie au nom de Jésus-Christ.Es-tu esclave de l’immoralité ou de l’adultère ? L’essentiel c’est la soumission à la parole de Dieu. Elle se réfugie derrière ses obligations pour faire la maîtresse de maison.
Ce faisant, ils ne font plus la volonté de Dieu mais de leurs mères. « Malheur ô vous qui vous écartez du chemin de la grâce », semble nous dire le texte.Tout d’abord, au lieu de tolérer mollement de voir se faire le mal autour de soi, Jésus considère qu’il vaut mieux aller voir son frère et lui demander d’arrêter de pécher (Mat 18:15).